Henri Pol


À ma voix les moineaux s’approchent pleins d’audace
Et viennent au banquet se disputer la place.
Le festin est ouvert aux petits comme aux gros
Et voici sur mes mains des pigeons, des pierrots.

Ces quelques vers te plaisent, jeune ami(e) ? Ils sont de moi. Je me présente : Henri Pol, charmeur d’oiseaux et poète à mes heures. Aux bonnes gens qui viennent admirer mes dons d’oiseleur, je vends aussi des cartes postales.

Eh oui, c’était en 1900 ! Les visiteurs du jardin se laissaient enchanter par mes amis à plumes.

Qu'est-ce qui t'amène ? Fermer les Tuileries ? Quelle idée stupide ! Sont-ils devenus fous dans le futur ? Regarde autour de nous : ici, on vient se reposer, profiter d’un peu de calme et de verdure.

C’est au 17e siècle qu’un ministre a pensé fermer le jardin. Va donc voir M. André Le Nôtre. Il pourra t’en dire plus. Avance de quelques pas dans la Grande Allée et dirige-toi vers le bassin à droite derrière Jules César. 


Quels oiseaux ne rencontre-t-on jamais sur ce bassin ?

Des canards

Des pélicans

Des mouettes

Des poules d'eau